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Léopold de Bourbon-Siciles (1813-1860)

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Léopold de Bourbon-Siciles (1813-1860)

Léopold Benjamin Joseph de Bourbon-Siciles, comte de Syracuse, est né le à Palerme, dans le royaume de Sicile, et est mort le à Pise, dans le royaume d'Italie. Fils du roi François Ier des Deux-Siciles, c'est un prince de la Maison de Bourbon connu pour son soutien au Risorgimento.

Le comte de Syracuse est le fils du roi François Ier des Deux-Siciles (1777-1830) et de sa deuxième épouse l'infante Marie-Isabelle d'Espagne (1789-1848), elle-même fille du roi Charles IV d'Espagne (1748-1819) et de la princesse Marie-Louise de Parme (1751-1819). Par son père, le prince appartient donc à la branche napolitaine de la Maison de Bourbon tandis que, par sa mère, il descend des Bourbons d'Espagne et de Parme.

Le comte de Syracuse est, par ailleurs, le demi-frère de la duchesse de Berry (1798-1870) et le frère du roi Ferdinand II des Deux-Siciles (1810-1859), de la grande-duchesse Marie-Antoinette de Toscane (1814-1898), de l'impératrice Thérèse-Christine du Brésil (1822-1889) et de la reine-régente Marie-Christine d’Espagne (1806-1878).

En 1834, il est question de marier le prince à sa cousine la princesse Marie d'Orléans (1813-1839) mais le projet se heurte aux questions financières qui opposent les deux dynasties puis échoue.

Le , le comte de Syracuse épouse, à Naples, la princesse Marie de Savoie-Villafranca (1814-1874), elle-même fille du prince Joseph-Marie de Savoie-Villafranca et de son épouse Pauline Bénédictine de Quélen de La Vauguyon, et petite-fille du prince Eugène de Savoie-Carignan, comte de Villafranca. De ce mariage ne naît qu’une enfant qui ne survécut pas :

  • Isabelle (1838-1838), princesse des Deux-Siciles.

Prince artiste, connu pour ses dons pour la sculpture, le comte de Syracuse se rallie à la Maison de Savoie durant le Risorgimento et conseille alors à son neveu, le roi François II des Deux-Siciles, d’abdiquer[1]. Il est donc parfois considéré comme le « Philippe Égalité » des Bourbon-Siciles.

Le comte de Syracuse avait pourtant été nommé vice-roi en Sicile entre 1853 et 1854 par son frère, le roi Ferdinand II[2].

Il demeurait en son palais de la Riviera di Chiaia où il réunissait l'aristocratie libérale napolitaine.

Lien externe

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Notes et références

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  1. Hervé Pinoteau, État de l’Ordre du Saint-Esprit en 1830 et la survivance des ordres du Roi, Nouvelles Éditions latines, p. 71 (Lire en ligne)
  2. Pierre Charles Mathon de La Varenne, La révolution sicilienne et l’expédition de Garibaldi, E. Dentu, Paris, 1860, p. 46 (Lire en ligne)